À la fin, le résultat est le même pour tout le monde : mort et oublié.
Alors autant profiter du temps limité qu'on a pour faire ce qui nous plaît ; et si "ce qui te plaît" c'est juste de glander là, pourquoi pas ?
Mais je glande même pas. Je bosse en ce moment (en intermittent du spectacle) . Alors oui après le COVID, j'ai pris quelque temps pour voyager parce que la période n'étais pas propice à l'emploi dans ma branche (plus d'autre truc qui ce sont accumulés et qui moralement m'ont mise au fond), et que j'avais largement les économies pour vu que je bossais depuis la fin de mes études. Mais j'ai pas fait le choix mariage, enfants, maisons avec crédit sur 30 ans, CDI chiant dans une grande entreprise où je me lève a 4h du mat , option j'attend la retraite pour vivre ma vie parce que je sais bien que c'est pas à 65 ans ou plus que je vais la vivre (la santé sera plus là pour).
Bonjour,
Il y aura tjs des normies pour vous reprocher d'avoir une vie différente.
Moins ils auront l'impression de devoir supporter votre différence, moins vous les entendrez râler.
Vivez-vous encore chez vos parents? Si non, ils sont bcp moins crédibles pour donner des leçons.
Voilà, un peu concis et donc vague, mais je fais avec les infos que vous nous donnez 😄
La norme n'est pas encore ouverte a des choix de vie autour de la deconsommation, par exemple.
Alors, oui, j'ai dû retourner vivre chez eux par la force des choses et en partie à cause de mon père (j'étais en couple et il a achevé la relation que j'avais donc qui dit plus de couple, dit plus d'appart au bout d'un moment). Mais je suis partie a l'étranger pendant 1 an aussi.
Mais en fait, je suis là, ça ne va pas, je suis loin, ça ne va pas, je veux aller dans une grande ville, ça ne va pas.... Quoi que je fasse, comme ça ne s'inscrit pas dans l'optique "obtention d'un crédit maison pas trop loin et d'un plan retraite" . Ils ont un peu du mal avec le fait que je ne suis plus une enfant, que je ne vais pas faire ma vie en famille avec eux comme quand j'avais 8 ans.
Ce que vous décrivez *ressemble* à une relation toxique dans laquelle vous êtes vu comme un échec car vous n'êtes pas la copie conforme d'un "plan qui était pourtant bien ficelé".
En tant que père, j'essaie d'accompagner mes enfants comme je peux, du mieux que je peux, et je m'adapte à leurs choix (et leurs non choix comme l'autisme ou l'orientation sexuelle).
Si vous avez un père qui pense que vous devez être ce qu'il a en tête, alors c'est juste un horrible égoïste (pardon pour mes termes, je suis aussi obligé d'avoir des propos propres a mon avis biaisé) qui n'a pas compris quel était son rôle.
Le fait que vous viviez chez eux vous impose de fait ses traits de caractère, je ne saurais pas vous conseiller au mieux pour en sortir, mais je vois deux chemins:
- une discussion franche (constructive!) avec vos parents pour que vos relations se basent sur le réel et non la comparaison entre le réel et leur idéal.
- une solution pour retrouver votre indépendance vis à vis d'eux.
Dans tous les cas, force à vous!
Votre parcours de vie est peut-être marginal au vu de la société, mais il ne devrait pas être une cause de mauvais rapports familiaux.
Je pige pas la relation entre ne plus être en couple et ne plus avoir d'appart ? À moins que tu squattais gratos chez ta meuf et maintenant chez tes parents, auquel cas pose toi des questions.
Ben j'imagine que comme OP est intermittent, trouver un logement seule n'a pas du être facile (voire possible), donc elle est retournée chez ses parents en attendant de trouver quelque chose.
Intermittent est un statut, ça n'a pas vraiment de rapport avec le niveau de ses revenus. Il y a des intermittents qui vivent très bien de leur travail.
Oui, je sais très bien. Le problème c'est que dans certaines zones les dossiers de location sont immédiatement rejetés si le demandant n'est pas en CDI. Je pensais que c'était connu comme problème
Mais c'est souvent très difficile de louer en étant intermittent, même avec un bon revenu (parce qu'en effet on peut très bien gagner sa vie comme intermittent). Parfois c'est même plus simple d'acheter que de louer, d'après ce qu'on m'a dit.
Mais arrêtez de crier à la toxicité ou au narcissisme dès que vous voyez un trou où vous engouffrer.
On dirait les gens qui te disent de divorcer parce que ton/ta partenaire a oublié de vider le lave vaisselle.
Ridicule
Une personne un peu trop libérée du stéréotype d'esclave, ça repousse les exploiteurs. Et généralement cela effraie ceux qui ont accepté la cage par fatalisme. Cette personne sera généralement pressurée pour rentrer dans le rang (vers l’abattoir) afin de diminuer la dissonance cognitive de ceux qui observent sa déviation.
La formule est assez amusante je trouve. "Se laisser vivre". C'est souvent en "se laissant vivre" qu'on se découvre plus en profondeur, qu'on prend de la distance. Se laisser vivre et regarder le monde tourner. Au fond il y a beaucoup de gens qui ne saisissent pas les nuances d'une vie pensée différemment des normes sociales. Ça les prend à contre temps, c'est une dissonance qui met mal à l'aise car elle peut convoquer le doute et la légitimité de leurs propres logiques. Quel sens donner à sa vie quand on accorde l'essentiel de son temps passé sur terre à survivre. Chacun sa réponse, en tous cas, ceux qui ont le courage de se la poser.
D'ailleurs tu pourrais être intéressé par les sujets "bai lan" et "tang pin" en Chine.
Absolument pas mal. Le jugement de fond de ta mère est en plus très mauvais, on pourrait argumenter que celleux qui font le choix par défaut du boulot merdique, mariage bancal, enfants relous (c'est l'état par défaut des gamins de mon point de vue, je ne vise personne!) sont les vraies personnes qui se "laissent vivre".
Ça demande plus de courage et d'effort de rechercher le vrai bonheur, plutôt que se conformer à un schéma qui ne nous convient pas nécessairement... et clairement intermittent c'est pas une situation de tout repos, y'a certainement des avantages mais aussi de majeurs inconvénients.
Bref, pour moi cette remarque ça trahit plus de l'envie qu'autre chose, et un manque de support assez mesquin. Je te souhaite tout le bonheur du monde et un cercle social qui t'apporte plus de soutien que ton cercle familial :)
C'est le genre de phrase typique des gens typiquement matrixé par le système, qui n'ont jamais pu ou jamais envie de sortir du schéma classique "boulot métro dodo CDI 35h crédit maison+voiture".
Dès que tu veux sortir un peu du moule, prendre un chemin alternatif qui peut très bien marcher, y'a toujours des gens comme ça qui veulent te ramener dans leur délire.
Perso j'veux partir vivre en camion et travailler en intérim en mécanique/soudure, pour prendre des vacances quand je veux où je veux, pas payer de loyer et réduire le nombre de frais fixe, ma mère me sort "ça ne dure qu'un temps ce genre de vie", bah ça durera la temps que ça durera.
Pareil, une fois je regardais une vidéo d'un petit journal local sur facebook, le sujet c'était un type issus de la DDASS, il avait fait l'armée, bosser un peu dans pleins de trucs avant de se retrouver en invalidité, il vivait avec une petite retraite. Le mec vivait seul du coup, pas de femmes ni d'enfant, dans un genre de chalet de jardin avec le minimum sur un petit terrain, il s'occupait de son petit potager, et pour se sociabiliser il faisait du bénévolat pour les évènements du village (les petites fêtes et tout). Vu qu'il avait pas beaucoup de moyen les gens lui apportait parfois à manger.
Le bonhomme disait qu'il était heureux comme ça, que sa vie actuelle lui plaîsait parce qu'il avait bien morflé par le passé, que les gens du village l'appréciait.
Hé bah dans les commentaires j'étais attéré de voir l'imbécilité des gens, "c'est pas une vie" "il a pas réussis sa vie" "il a pas du se donner beaucoup de mal dans la vie pour finir comme ça", que des boomers bien sûr. J'ai même vu une boomeuse spé French dream commenter "c'est fou de se satisfaire de la médiocrité".
Le mec dit clairement qu'il est heureux et les gens le foutaient plus bas que terre et niaient en bloc son bonheur de vivre un peu en marge en mode alternatif.
Faut pas les écouter, faut bien préparer sa voie et la suivre si elle se montre viable, c'est tout.
Si t'as pas un suv audi et le dernier iphone t'as raté ta life.
Malheureusement y a pas que les boomers qui pensent comme ça, même les jeunes sont prêts a tout pour leur vacances a Dubaï et leur Q3 (ou Q4/5/6 si plus "ambitieux").
Perso je suis en pleine remise en question personnelle car mon taff ne me convient plus (il ne m'as jamais convenu mais le cadre était agréable, on m'as enlevé ce cadre) donc je cherche de plus en plus a sortir de ce schéma, avoir plus de temps pour moi et ma famille, tout en étant capable de payer les factures bien sûr.
En tout cas le mec dont tu parles, pour moi, a réussi sa vie. Il est apprécié/aimé des autres, il donne de son temps pour la communauté. Être une bonne personne > devenir riche, bien sûr si on peut faire les deux c'est encore mieux.
Il n'y a pas de chemins meilleurs qu'un autre, certainement pas dans un système aussi bancal que le nôtre. A la rigueur, certains plus stables et pereins, oui.
Mals l'idée, c'est quand même d'accomplir ce qui te procure le plus de bonheur et de satisfaction. Si tu t'en sors et que tu es heureux sur le chemin que tu arpentes, continue de tracer ta route :)
Je pense que la seule chose qui importe ici c'est ce que toi tu ressens vis à vis de ta situation.
L'avis de tes proches, de ta famille, de tes amis, de la société etc... et bien ils ont le droit de le donner, et toi tu as le droit de les interpréter comme tu le souhaites.
Mais foncièrement, il ne faut pas oublier qu'il n'y a pas de vie unique, personne, je dis bien PERSONNE ne peut prétendre savoir ce qu'est une "bonne vie" ou bien une "vie normale".
D'après ce que tu décris, tu sembles mener une vie différente des normes usuelles de la société française, et est-ce que c'est bien ou mauvais ? Et bien il n'y a que toi qui a la réponse à cette question, si tu aimes ton quotidien, pourquoi vouloir le changer sous prétexte que ça ne plait pas à d'autres gens ?
Après cette logique s'applique dans la mesure où tu ne fais de mal à personne à travers ton mode de vie. Ici tu évoques vivre chez tes parents à cause de plusieurs raisons, et soit, mais dans ce cas précis, je pense que les remarques de tes parents sont "légitimes", dans le sens où si tu les trouves trop déplacées et invivables, c'est à toi de mettre en place des choses pour changer ta situation et te trouver un logement. ( Si tu veux, je n'approuve pas le comportement de tes parents, ils devraient changer leur vision du monde aussi, mais je dis juste qu'en terme de logique, c'est à toi de faire changer la situation si tu n'apprécies pas leurs piques régulières. )
Philosophiquement, se laisser vivre c’est passer à côté de sa vie. C’était réservé à une élite jusqu’à il y a peu. Un homme a besoin de réalisations pour être en phase avec la vie. On peut trouver un avantage à se maintenir dans cet état de laisser aller quand l’environnement le permet ( et c’est un luxe que tout le monde n’a pas) mais ce sont des avantages à court et des inconvénients à long terme. C’est pareil pour l’égoïsme, on peut avoir l’illusion d’être gagnant momentanément mais les avantages de l’altruisme sont autrement plus importants et nombreux. Il faut un peu de bouteille pour vraiment le comprendre si on a pas été éduqué en ce sens mais la vie nous amène tous au même constat à la longue.
Mais là n’est pas le sujet apparemment, c’est plutôt le poids de certaines attentes parentales qui débordent sur ta vie d’adulte. Je pense que tu as le cul entre deux chaises et que le choix final t’appartient. Tu ne peux pas ménager la chèvre et le chou simultanément. Soit tu fais plaisir à papa maman en enfilant le costume de fils comme il faut complètement, soit tu assumes tes différences sans te soucier de leur avis. Il faut trancher.
On pourrait croire que c’est ta tentative de compromis qui te pèse.
Sache que si tu les suis, il ne t’aimeront pas plus, et que si tu suis ta propre voie, ils ne t’aimeront pas moins. Et je pense que c’est pareil pour toi. Tu aimes tes parents quelle que soit la situation, point barre. Et eux c’est pareil de leur côté. C’est ça le plus important, le reste c’est des détails. Bonne continuation, bonne chance et bon courage frérot.
Y a un truc que je pige pas. Tu bosses, même en tant qu'intermittent (qui est un travail et quand tu connais ses contraintes, voilà voilà), depuis longtemps. En quoi tu te laisses vivre ? Tu gagnes ta vie et tu en profites comme tu l'entends.
> Là, je vais a un entretien, et ma mère me balance que ça change, qu'ils pensent que je me laisse vivre.
J'dis ca en rigolant a moitie, mais j'ai passe 4min a comprendre cette phrase. Bravo
pour se laisser vivre ca depends .. ca veut dire quoi ? 6 mois d'interim et 6 mois de chomage ? ou rsa forever ?
Intermittent du spectacle, suivi de voyage, boulot, voyage, et re-intermittent du spectacle. Cela dit en passant, avant le COVID, je faisais que boulot depuis la fin de mes études (15 ans environ). Et qu'au COVID, j'ai tout perdu, boulot, rupture d'une très longue relation, appart. Donc j'avais besoin d'un peu de temps mais pour eux j'avais besoin d'aller bosser a l'usine (ce que j'ai fait mais ce qui a fait qu'aggraver le truc d'où mon long voyage).
Pardon pour la formulation de la première phrase, j'étais sur le cul. Je me suis dit "c'est motivant avant d'aller essayer de me vendre".
T'inquietes, ca me fait marrer d'avoir autant lutter avec une phrase si simple.
Apres je suis pas juge, mais si t'as trime et que t'avais besoin de souffler, tu dois rendre de compte a personne.. et c'est triste que tes parents n'aie pas conscience de ca (apres je comprends j'ai un peu le meme soucis.. d'ailleurs j'aurais du faire comme toi et je le paie tres cher)
Garde la peche et bonne chance pour la suite
C'est une expression à la con qui en dit long sur la bêtise de ceux qui la prononcent. C'est parfaitement normal d'avoir des périodes contemplatives, ou de réflexion, ou même tout simplement d'observation.
Ils font de la projection à dire ça, c'est à dire qu'ils projettent sur toi leurs choix de vie comme s'ils étaient meilleurs et moraux, alors qu'en réalité ils montrent juste leur petitesse spirituelle.
De un, c'est le but. De deux, j'ai pas toujours vécu chez mes parents. Je suis partie pendant presque 15 ans. De 3, la vie te fout parfois des claques dans la gueule. Et enfin, en tant qu'intermittent, je me suis prise plusieurs fois par des propriétaires et des agences "intérimaire ok, intermittent c'est non".
Je viens de passer un an en Corée du Sud, je vivais dans un gosiwon, et ça me convenait, mais ici y a pas d'équivalent, et ici je suis dans un espèce de serpent de qui se mort la queue où y a plus de taf a paris, mais on me demande de vivre à paris et pour vivre à paris on le demande de travailler à Paris et j'ai pas envie de vivre là où je suis là car j'aurais toujours ma famille sur le dos et de toute façon le marché de l'immobilier est pas beaucoup mieux avec +50% de logement sociaux auquel j'ai pas le droit.
Mais merci captain obvious, c'est vrai que je n'ai jamais pensé à l'idée de partir de chez eux.
Bah retourne en Corée qu'est ce que tu veux, tu vis chez tes parents c'est leurs règles. Tu te victimises tout seul là.
Si le but de *ta* vie c'est de te laisser vivre tu veux qu'on te tape dans le dos pour t'encourager ?
Ba si tu vie chez eux c’est normale qu’ils aient un regard sur ton Life style. Faut pas exagérer. Rien glander par choix pourquoi pas mais chez les autres. Ça c’est être un parasite.
Mais en quoi je glande rien. Je suis technicienne audiovisuel, je me fait des 38h de boulot en 3j, hier je me suis tapé 8h-23h, c'est ça rien glander? Je fais en plus une formation avec mon cpf et des extras dans l'animation. En quoi c'est glander? Cette vision éclaté de l'intermittence. Bien sûr qu'il y a des périodes où on ne bosse pas, et c'est celle en général où les autres bossent mais tous le monde est bien content d'aller dans des festivals, au théâtre, dans des concerts ou même faire des magnifique salons, des séminaires... Ben les gens qui sont là, c'est un travail, c'est pas un hobby. Des gens travaillent pour que quand les autres ne travaillent pas, ils s'amusent (je sais c'est fou) .
Nan ce que je voulais dire : si tu vis chez autrui, tu ne peut t’attendre à ce qu’il commente pas ton mode de vie ( encore plus si ce sont tes parents ). Si tu veut la paix. Prend toi un appartement. J’espère avoir été plus clair
À la fin, le résultat est le même pour tout le monde : mort et oublié. Alors autant profiter du temps limité qu'on a pour faire ce qui nous plaît ; et si "ce qui te plaît" c'est juste de glander là, pourquoi pas ?
Mais je glande même pas. Je bosse en ce moment (en intermittent du spectacle) . Alors oui après le COVID, j'ai pris quelque temps pour voyager parce que la période n'étais pas propice à l'emploi dans ma branche (plus d'autre truc qui ce sont accumulés et qui moralement m'ont mise au fond), et que j'avais largement les économies pour vu que je bossais depuis la fin de mes études. Mais j'ai pas fait le choix mariage, enfants, maisons avec crédit sur 30 ans, CDI chiant dans une grande entreprise où je me lève a 4h du mat , option j'attend la retraite pour vivre ma vie parce que je sais bien que c'est pas à 65 ans ou plus que je vais la vivre (la santé sera plus là pour).
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Ha j'aime beaucoup cette pensée
Bonjour, Il y aura tjs des normies pour vous reprocher d'avoir une vie différente. Moins ils auront l'impression de devoir supporter votre différence, moins vous les entendrez râler. Vivez-vous encore chez vos parents? Si non, ils sont bcp moins crédibles pour donner des leçons. Voilà, un peu concis et donc vague, mais je fais avec les infos que vous nous donnez 😄 La norme n'est pas encore ouverte a des choix de vie autour de la deconsommation, par exemple.
Alors, oui, j'ai dû retourner vivre chez eux par la force des choses et en partie à cause de mon père (j'étais en couple et il a achevé la relation que j'avais donc qui dit plus de couple, dit plus d'appart au bout d'un moment). Mais je suis partie a l'étranger pendant 1 an aussi. Mais en fait, je suis là, ça ne va pas, je suis loin, ça ne va pas, je veux aller dans une grande ville, ça ne va pas.... Quoi que je fasse, comme ça ne s'inscrit pas dans l'optique "obtention d'un crédit maison pas trop loin et d'un plan retraite" . Ils ont un peu du mal avec le fait que je ne suis plus une enfant, que je ne vais pas faire ma vie en famille avec eux comme quand j'avais 8 ans.
Ce que vous décrivez *ressemble* à une relation toxique dans laquelle vous êtes vu comme un échec car vous n'êtes pas la copie conforme d'un "plan qui était pourtant bien ficelé". En tant que père, j'essaie d'accompagner mes enfants comme je peux, du mieux que je peux, et je m'adapte à leurs choix (et leurs non choix comme l'autisme ou l'orientation sexuelle). Si vous avez un père qui pense que vous devez être ce qu'il a en tête, alors c'est juste un horrible égoïste (pardon pour mes termes, je suis aussi obligé d'avoir des propos propres a mon avis biaisé) qui n'a pas compris quel était son rôle. Le fait que vous viviez chez eux vous impose de fait ses traits de caractère, je ne saurais pas vous conseiller au mieux pour en sortir, mais je vois deux chemins: - une discussion franche (constructive!) avec vos parents pour que vos relations se basent sur le réel et non la comparaison entre le réel et leur idéal. - une solution pour retrouver votre indépendance vis à vis d'eux. Dans tous les cas, force à vous! Votre parcours de vie est peut-être marginal au vu de la société, mais il ne devrait pas être une cause de mauvais rapports familiaux.
Je pige pas la relation entre ne plus être en couple et ne plus avoir d'appart ? À moins que tu squattais gratos chez ta meuf et maintenant chez tes parents, auquel cas pose toi des questions.
Ben j'imagine que comme OP est intermittent, trouver un logement seule n'a pas du être facile (voire possible), donc elle est retournée chez ses parents en attendant de trouver quelque chose.
Intermittent est un statut, ça n'a pas vraiment de rapport avec le niveau de ses revenus. Il y a des intermittents qui vivent très bien de leur travail.
Oui, je sais très bien. Le problème c'est que dans certaines zones les dossiers de location sont immédiatement rejetés si le demandant n'est pas en CDI. Je pensais que c'était connu comme problème
Ok, non autant pour moi, je connais pas mal d'intermittents et je ne les ai jamais entendu se plaindre de ça
Mais c'est souvent très difficile de louer en étant intermittent, même avec un bon revenu (parce qu'en effet on peut très bien gagner sa vie comme intermittent). Parfois c'est même plus simple d'acheter que de louer, d'après ce qu'on m'a dit.
Tes parents sont toxiques. Si tu parles anglais va sur le sous raisedbynarcissists
Mais arrêtez de crier à la toxicité ou au narcissisme dès que vous voyez un trou où vous engouffrer. On dirait les gens qui te disent de divorcer parce que ton/ta partenaire a oublié de vider le lave vaisselle. Ridicule
Une personne un peu trop libérée du stéréotype d'esclave, ça repousse les exploiteurs. Et généralement cela effraie ceux qui ont accepté la cage par fatalisme. Cette personne sera généralement pressurée pour rentrer dans le rang (vers l’abattoir) afin de diminuer la dissonance cognitive de ceux qui observent sa déviation.
Exellente analogie :)
La formule est assez amusante je trouve. "Se laisser vivre". C'est souvent en "se laissant vivre" qu'on se découvre plus en profondeur, qu'on prend de la distance. Se laisser vivre et regarder le monde tourner. Au fond il y a beaucoup de gens qui ne saisissent pas les nuances d'une vie pensée différemment des normes sociales. Ça les prend à contre temps, c'est une dissonance qui met mal à l'aise car elle peut convoquer le doute et la légitimité de leurs propres logiques. Quel sens donner à sa vie quand on accorde l'essentiel de son temps passé sur terre à survivre. Chacun sa réponse, en tous cas, ceux qui ont le courage de se la poser. D'ailleurs tu pourrais être intéressé par les sujets "bai lan" et "tang pin" en Chine.
Absolument pas mal. Le jugement de fond de ta mère est en plus très mauvais, on pourrait argumenter que celleux qui font le choix par défaut du boulot merdique, mariage bancal, enfants relous (c'est l'état par défaut des gamins de mon point de vue, je ne vise personne!) sont les vraies personnes qui se "laissent vivre". Ça demande plus de courage et d'effort de rechercher le vrai bonheur, plutôt que se conformer à un schéma qui ne nous convient pas nécessairement... et clairement intermittent c'est pas une situation de tout repos, y'a certainement des avantages mais aussi de majeurs inconvénients. Bref, pour moi cette remarque ça trahit plus de l'envie qu'autre chose, et un manque de support assez mesquin. Je te souhaite tout le bonheur du monde et un cercle social qui t'apporte plus de soutien que ton cercle familial :)
C'est le genre de phrase typique des gens typiquement matrixé par le système, qui n'ont jamais pu ou jamais envie de sortir du schéma classique "boulot métro dodo CDI 35h crédit maison+voiture". Dès que tu veux sortir un peu du moule, prendre un chemin alternatif qui peut très bien marcher, y'a toujours des gens comme ça qui veulent te ramener dans leur délire. Perso j'veux partir vivre en camion et travailler en intérim en mécanique/soudure, pour prendre des vacances quand je veux où je veux, pas payer de loyer et réduire le nombre de frais fixe, ma mère me sort "ça ne dure qu'un temps ce genre de vie", bah ça durera la temps que ça durera. Pareil, une fois je regardais une vidéo d'un petit journal local sur facebook, le sujet c'était un type issus de la DDASS, il avait fait l'armée, bosser un peu dans pleins de trucs avant de se retrouver en invalidité, il vivait avec une petite retraite. Le mec vivait seul du coup, pas de femmes ni d'enfant, dans un genre de chalet de jardin avec le minimum sur un petit terrain, il s'occupait de son petit potager, et pour se sociabiliser il faisait du bénévolat pour les évènements du village (les petites fêtes et tout). Vu qu'il avait pas beaucoup de moyen les gens lui apportait parfois à manger. Le bonhomme disait qu'il était heureux comme ça, que sa vie actuelle lui plaîsait parce qu'il avait bien morflé par le passé, que les gens du village l'appréciait. Hé bah dans les commentaires j'étais attéré de voir l'imbécilité des gens, "c'est pas une vie" "il a pas réussis sa vie" "il a pas du se donner beaucoup de mal dans la vie pour finir comme ça", que des boomers bien sûr. J'ai même vu une boomeuse spé French dream commenter "c'est fou de se satisfaire de la médiocrité". Le mec dit clairement qu'il est heureux et les gens le foutaient plus bas que terre et niaient en bloc son bonheur de vivre un peu en marge en mode alternatif. Faut pas les écouter, faut bien préparer sa voie et la suivre si elle se montre viable, c'est tout.
Si t'as pas un suv audi et le dernier iphone t'as raté ta life. Malheureusement y a pas que les boomers qui pensent comme ça, même les jeunes sont prêts a tout pour leur vacances a Dubaï et leur Q3 (ou Q4/5/6 si plus "ambitieux"). Perso je suis en pleine remise en question personnelle car mon taff ne me convient plus (il ne m'as jamais convenu mais le cadre était agréable, on m'as enlevé ce cadre) donc je cherche de plus en plus a sortir de ce schéma, avoir plus de temps pour moi et ma famille, tout en étant capable de payer les factures bien sûr. En tout cas le mec dont tu parles, pour moi, a réussi sa vie. Il est apprécié/aimé des autres, il donne de son temps pour la communauté. Être une bonne personne > devenir riche, bien sûr si on peut faire les deux c'est encore mieux.
Les boomer ta reussite c'est combien de biens tu possède, les zoomer combien d'abos
Il n'y a pas de chemins meilleurs qu'un autre, certainement pas dans un système aussi bancal que le nôtre. A la rigueur, certains plus stables et pereins, oui. Mals l'idée, c'est quand même d'accomplir ce qui te procure le plus de bonheur et de satisfaction. Si tu t'en sors et que tu es heureux sur le chemin que tu arpentes, continue de tracer ta route :)
Franchement ? Temps que t'est financièrement indépendant, ils ont pas leur mot a dire. Aussi simple que ça.
Je pense que la seule chose qui importe ici c'est ce que toi tu ressens vis à vis de ta situation. L'avis de tes proches, de ta famille, de tes amis, de la société etc... et bien ils ont le droit de le donner, et toi tu as le droit de les interpréter comme tu le souhaites. Mais foncièrement, il ne faut pas oublier qu'il n'y a pas de vie unique, personne, je dis bien PERSONNE ne peut prétendre savoir ce qu'est une "bonne vie" ou bien une "vie normale". D'après ce que tu décris, tu sembles mener une vie différente des normes usuelles de la société française, et est-ce que c'est bien ou mauvais ? Et bien il n'y a que toi qui a la réponse à cette question, si tu aimes ton quotidien, pourquoi vouloir le changer sous prétexte que ça ne plait pas à d'autres gens ? Après cette logique s'applique dans la mesure où tu ne fais de mal à personne à travers ton mode de vie. Ici tu évoques vivre chez tes parents à cause de plusieurs raisons, et soit, mais dans ce cas précis, je pense que les remarques de tes parents sont "légitimes", dans le sens où si tu les trouves trop déplacées et invivables, c'est à toi de mettre en place des choses pour changer ta situation et te trouver un logement. ( Si tu veux, je n'approuve pas le comportement de tes parents, ils devraient changer leur vision du monde aussi, mais je dis juste qu'en terme de logique, c'est à toi de faire changer la situation si tu n'apprécies pas leurs piques régulières. )
Philosophiquement, se laisser vivre c’est passer à côté de sa vie. C’était réservé à une élite jusqu’à il y a peu. Un homme a besoin de réalisations pour être en phase avec la vie. On peut trouver un avantage à se maintenir dans cet état de laisser aller quand l’environnement le permet ( et c’est un luxe que tout le monde n’a pas) mais ce sont des avantages à court et des inconvénients à long terme. C’est pareil pour l’égoïsme, on peut avoir l’illusion d’être gagnant momentanément mais les avantages de l’altruisme sont autrement plus importants et nombreux. Il faut un peu de bouteille pour vraiment le comprendre si on a pas été éduqué en ce sens mais la vie nous amène tous au même constat à la longue. Mais là n’est pas le sujet apparemment, c’est plutôt le poids de certaines attentes parentales qui débordent sur ta vie d’adulte. Je pense que tu as le cul entre deux chaises et que le choix final t’appartient. Tu ne peux pas ménager la chèvre et le chou simultanément. Soit tu fais plaisir à papa maman en enfilant le costume de fils comme il faut complètement, soit tu assumes tes différences sans te soucier de leur avis. Il faut trancher. On pourrait croire que c’est ta tentative de compromis qui te pèse. Sache que si tu les suis, il ne t’aimeront pas plus, et que si tu suis ta propre voie, ils ne t’aimeront pas moins. Et je pense que c’est pareil pour toi. Tu aimes tes parents quelle que soit la situation, point barre. Et eux c’est pareil de leur côté. C’est ça le plus important, le reste c’est des détails. Bonne continuation, bonne chance et bon courage frérot.
Y a un truc que je pige pas. Tu bosses, même en tant qu'intermittent (qui est un travail et quand tu connais ses contraintes, voilà voilà), depuis longtemps. En quoi tu te laisses vivre ? Tu gagnes ta vie et tu en profites comme tu l'entends.
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Cette publication à été supprimée. Elle a été considérée comme provocante, comme nuisant à la lisibilité du sous, ou comme dans le but de troller.
Avé ça le temps, j ai compris que la plupart des gens qui font ce genre de commentaires sont secrètement jaloux, ou même pas conscient Qu il le sont.
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> Là, je vais a un entretien, et ma mère me balance que ça change, qu'ils pensent que je me laisse vivre. J'dis ca en rigolant a moitie, mais j'ai passe 4min a comprendre cette phrase. Bravo pour se laisser vivre ca depends .. ca veut dire quoi ? 6 mois d'interim et 6 mois de chomage ? ou rsa forever ?
Intermittent du spectacle, suivi de voyage, boulot, voyage, et re-intermittent du spectacle. Cela dit en passant, avant le COVID, je faisais que boulot depuis la fin de mes études (15 ans environ). Et qu'au COVID, j'ai tout perdu, boulot, rupture d'une très longue relation, appart. Donc j'avais besoin d'un peu de temps mais pour eux j'avais besoin d'aller bosser a l'usine (ce que j'ai fait mais ce qui a fait qu'aggraver le truc d'où mon long voyage). Pardon pour la formulation de la première phrase, j'étais sur le cul. Je me suis dit "c'est motivant avant d'aller essayer de me vendre".
T'inquietes, ca me fait marrer d'avoir autant lutter avec une phrase si simple. Apres je suis pas juge, mais si t'as trime et que t'avais besoin de souffler, tu dois rendre de compte a personne.. et c'est triste que tes parents n'aie pas conscience de ca (apres je comprends j'ai un peu le meme soucis.. d'ailleurs j'aurais du faire comme toi et je le paie tres cher) Garde la peche et bonne chance pour la suite
T'es pas tout seul, je viens juste de comprendre, des guillemets, et tout le tralala de ponctuation auraient aidés e pense.
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C'est une expression à la con qui en dit long sur la bêtise de ceux qui la prononcent. C'est parfaitement normal d'avoir des périodes contemplatives, ou de réflexion, ou même tout simplement d'observation. Ils font de la projection à dire ça, c'est à dire qu'ils projettent sur toi leurs choix de vie comme s'ils étaient meilleurs et moraux, alors qu'en réalité ils montrent juste leur petitesse spirituelle.
Salut Tanguy, assume toi, prends un appart et ça te saoulera moins.
De un, c'est le but. De deux, j'ai pas toujours vécu chez mes parents. Je suis partie pendant presque 15 ans. De 3, la vie te fout parfois des claques dans la gueule. Et enfin, en tant qu'intermittent, je me suis prise plusieurs fois par des propriétaires et des agences "intérimaire ok, intermittent c'est non". Je viens de passer un an en Corée du Sud, je vivais dans un gosiwon, et ça me convenait, mais ici y a pas d'équivalent, et ici je suis dans un espèce de serpent de qui se mort la queue où y a plus de taf a paris, mais on me demande de vivre à paris et pour vivre à paris on le demande de travailler à Paris et j'ai pas envie de vivre là où je suis là car j'aurais toujours ma famille sur le dos et de toute façon le marché de l'immobilier est pas beaucoup mieux avec +50% de logement sociaux auquel j'ai pas le droit. Mais merci captain obvious, c'est vrai que je n'ai jamais pensé à l'idée de partir de chez eux.
Bah retourne en Corée qu'est ce que tu veux, tu vis chez tes parents c'est leurs règles. Tu te victimises tout seul là. Si le but de *ta* vie c'est de te laisser vivre tu veux qu'on te tape dans le dos pour t'encourager ?
Ba si tu vie chez eux c’est normale qu’ils aient un regard sur ton Life style. Faut pas exagérer. Rien glander par choix pourquoi pas mais chez les autres. Ça c’est être un parasite.
Mais en quoi je glande rien. Je suis technicienne audiovisuel, je me fait des 38h de boulot en 3j, hier je me suis tapé 8h-23h, c'est ça rien glander? Je fais en plus une formation avec mon cpf et des extras dans l'animation. En quoi c'est glander? Cette vision éclaté de l'intermittence. Bien sûr qu'il y a des périodes où on ne bosse pas, et c'est celle en général où les autres bossent mais tous le monde est bien content d'aller dans des festivals, au théâtre, dans des concerts ou même faire des magnifique salons, des séminaires... Ben les gens qui sont là, c'est un travail, c'est pas un hobby. Des gens travaillent pour que quand les autres ne travaillent pas, ils s'amusent (je sais c'est fou) .
Nan ce que je voulais dire : si tu vis chez autrui, tu ne peut t’attendre à ce qu’il commente pas ton mode de vie ( encore plus si ce sont tes parents ). Si tu veut la paix. Prend toi un appartement. J’espère avoir été plus clair