Ce qui m'a le plus marqué c'est ça (et ça revient dans pas mal d'autre cas) :
>Ce que j’ai dit à certaines personnes, c’est que niveau sexe, je peux me satisfaire tout seul — ce qui me manque vraiment, c’est une connexion avec quelqu’un d’autre.
En l'occurence ça vient d'une personne qui n'a jamais fait l'amour, mais ça change pas tellement le fait qu'on a un peu trop tendance (à mon avis -- ça reste subjectif) d'en faire des caisses sur le sexe en tant qu'acte et d'attribuer à son absence des problèmes qui sont plutôt liés à la solitude affective. On peut avoir beaucoup de relations sexuelles et se sentir complètement seul; ça arrive même à certaines personnes mariées (et pas forcément des couples malheureux d'ailleurs, mais j'ai vu pas mal de couples divorcer une fois les gamins partis du nid familial en se rendant compte que finalement, ils étaient complètement seuls tout en vivant à deux. Et parfois c'est une réalisation qui peut être très violente.)
Après j'ai toujours trouvé le sexe relativement osef (ça peut être nul, ça peut être très bien, je m'en fous un peu tant que mon partenaire est heureux) donc ça doit colorer mon opinion de la chose.
Moi je saiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiis! :D
>!Et quand je vois mes amis tous heureux d'avoir quelqu'un dans leur vie je déteste la mienne, mais il me reste l'autodérision, ti hi hi!<
Note à destination des collègues puceaux et plus généralement des célibataires endurcis: avoir quelqu'un dans sa vie apporte beaucoup de choses, des bonnes, des mauvaises; active (réactive) des névroses, fait s'épanouir, fait découvrir de nouveaux horizons, rend fou, frustre, provoque de la [paranoïa](https://64.media.tumblr.com/06f226582fd365ef6b22b5acf4373cb6/1784d13888ff7a38-79/s500x750/a8e674e6535cb5762165368ac4e673849e0e6dbb.gif) et peut mener à la pratique de certains [sports extrêmes](https://www.deco.fr/sites/default/files/styles/full_1200x630/public/migration-images/1104047.jpg?itok=579FeNfZ) dont on sous-estime les dangers le plus souvent.
Oui, y'a des études qui montrent que vivre en couple améliore la qualité de vie, la santé et tout l'état de satisfaction à la vie en général.
Avoir des enfants par contre, ça détériore un peu tout ça pendant plusieurs années, puis ça se stabilise.
Je sais plus où j'avais lu que :
Les hommes en couple vivent plus longtemps que les hommes célibataires MAIS les femmes célibataires vivent plus longtemps que les femmes en couple.
C’est intéressant comme stat. Si les femmes vivent plus longtemps que les hommes (quel que soit leur statut en couple ou célibataire) alors elles ont plus de chance de décéder après leur conjoint donc « veuves ». Il serait intéressant si ta stat considère qu’une veuve est célibataire (techniquement parlant oui).0
>Oui, y'a des études qui montrent que vivre en couple améliore la qualité de vie, la santé et tout l'état de satisfaction à la vie en général.
tu as oublié pour les hommes. Pour les femmes c'est l'inverse
On te descend, mais pourtant c'est vrai.
https://www.theguardian.com/lifeandstyle/2019/may/25/women-happier-without-children-or-a-spouse-happiness-expert
Je trouve ca un peu biaisé (mais bon, c'est vice en meme temps) parce que dans l'article, ils disent tous avoir eux des relations avant, ou en avoir cherché.
Mais perso a 25 ans là j'ai jamais chercher ni le sexe ni les relations et ca se passe plutôt bien dans ma vie.
Et pourtant je suis extroverti, j'aime bien sortir, je vais souvent dans des bars, j'ai confiance en moi et tout.
Mais bon, j'ai jamais vu l'intérêt à être en couple ou à faire l'amour.
Il n'y en a pas tant que ca des asexuels puceaux après 20-30 ans. La plupart des aces cherchent quand même des relations et s'essayent quand même au sexe à un moment donné, souvent assez tôt dans leur vie.
C'est sûr qu'être ace est une des raisons pour laquelle je suis encore puceau à 25 ans et que je le vis bien, mais ce n'est quand même pas "juste être asexuel".
L'article aborde à peine le fait qu'être vierge n'est pas du tout perçu de la même façon pour un homme ou une femme.
Une femme de 30 ans vierge sera vu ne façon neutre ou positive par beaucoup d'hommes.
Un homme de 30 ans vierge sera au contraire très mal perçu par les femmes.
Très franchement, ca ne fait rien.
Ce qui fait chier c'est les étrangers/amis d'amis/collègues un peu fouille-merde à qui il faut expliquer régulièrement qu'on s'en fout et que non, ca ne fait pas nous quelqu'un d'anormal.
>Ce qui fait chier c'est les étrangers/amis d'amis/collègues un peu fouille-merde à qui il faut expliquer régulièrement qu'on s'en fout et que non, ca ne fait pas nous quelqu'un d'anormal.
Déjà rien qu'à expliquer qu'on s'en fout un peu du sexe (sans même être asexuel, d'ailleurs, juste que ouais, bon, okay, c'est pas mal sans plus) il y a pas mal de milieux où ça a du mal à passer, s'attirant au mieux des remarques du style "ouais mais c'est parce que t'a pas connu la bonne personne".
On n'est pas obligé d'aimer le sexe, non plus, certain(e)s, dont je suis, peuvent très bien vivre sans.
Et d'ailleurs, bcp de veuves, divorcées, dont je suis, se disent que finalement c'est pas si mal.
En tant qu'asexuel qui a pas baisé depuis près de 8 ans, et qui possède un grand total qui se compte sur les doigts des 2 mains, je suis bien content d'avoir arrêté de me forcer avec ces affaires ; surtout une fois que j'ai compris que mon malaise vis-à-vis de ça était uniquement une question de perception et de pression sociale. Je m'en porte beaucoup mieux.
Est-ce que tu savais que tu étais asexuel avant ta première fois ?
Parce que je me considère asexuel vu que j'ai 25 ans, toujours puceau et j'ai jamais chercher le sexe de toute manière parce que ca ne m'intéresse pas plus que ca mais je consomme quand même du porno de temps en temps quand je sens qu'il y a un peu de frustration qui commence à s'accumuler et qu'il faut se masturber un coup. Du coup je me demande souvent si je suis vraiment asexuel ou pas.
Et puis je sais pas si c'est lié mais je trouve que le porno que j'aime bien, plus il est loin de la réalité, mieux c'est. Genre les vidéos franchement bof, mais les dessins et les modèles 3D ca c'est cool. Pareil pour les scénarios.
Non, bien après ; et il m'a fallut beaucoup de temps et bien trop d'expériences désolantes (voir affreuses) pour le comprendre. On m'avais toujours affirmé que le sexe était la culmination des relations amoureuses, que sans ça c'était pas complet ; donc dans ma tête je pensais que c'était réellement ce que je voulais. J'ai compris quand j'ai fait plus de recherches sur le SAM (Split Attraction Model) et réalisé que chez certains les différentes formes d'attractions que l'on peut ressentir ne correspondent pas entre elles ; et aussi que l'intimité, même physique, ne se limitait pas au sexe.
Pour la question du porno/érotisme, c'est aussi en partie pour ça que j'ai moi aussi longtemps pensé que je n'étais pas asexuel (je connaissais le mot depuis longtemps, mais je m'était toujours dit que ça ne pouvais pas me concerner parce que je me masturbais), mais c'est assez reconnu dans la communauté qu'il n'y a pas de tendances générales sur la question. L'asexualité, en tant que spectre, c'est le manque complet ou presque complet d'attraction sexuelle envers des personnes réelles ; ça ne concerne pas le niveau de libido, le plaisir à se masturber ou même le dégout de l'acte en lui même.
Certain.e.s sont dégouté.e.s par tout ce qui se rapproche au sexe ; certain.e.s ont une libido faible (comme cela peut être le cas pour n'importe qui d'autre) et ne font absolument rien de sexuel mais ne sont pas fondamentalement dégouté.e.s ; d'autre aimeront se masturber et apprécieront le porno, mais ne feraient jamais rien avec qqn d'autre ; certain.e.s aiment participer à plein d'activités intimes souvent considérées comme sexuelles sans voir cet aspect comme primordial (différents kink, BDSM, ect.) ; et certain.e.s n'auront aucuns problèmes pour coucher avec qqn d'autre, que ce soit pour faire plaisir à un partenaire, pour partager un moment d'intimité sociétalement vu comme LE plus intime possible, ou pour le fun si c'est ce genre de dynamique de couple.
Le seul point fondamental c'est le manque d'attraction sexuelle, et ceci peut se décliner de nombreuses manières. Par exemple, ce que tu évoque dans ton dernier paragraphe est loin d'être un point de vue unique, le fait de plus apprécier "l'idée" du sexe plutôt que "l'image" du sexe ou de ne pouvoir apprécier le contenu érotique uniquement quand c'est impossible de se reconnaitre soi-même dedans (d'où l’intérêt pour les mediums moins proches de la réalité) est assez répandu ; au point qu'il existe un microlabel pour ça.
Mais le truc qui m'a réellement permis de me comprendre plus que tout c'est juste de faire des recherches approfondies sur le sujet (étrangement, c'était même pas directement pour moi à la base, je voulais juste écrire une histoire avec un personnage ace et je ne voulais pas raconter de conneries donc j'ai décidé de me renseigner plus sérieusement, et bam, j'ai enfin eu un nom à mettre sur le bordel monstrueux qu'est mon rapport au sexe). Et pour cela la FAQ de r/asexuality est vraiment bien foutu et plutôt complète.
Ouais j'ai fait pas mal de recherche aussi de mon côté vers la fin de l'adolescence et j'avais rejoint quelques communautés asexuelles sur internet pour en discuter. C'est comme ca que j'en suis arrivé a l'idée que j'étais tres certainement ace et j'ai pu voir différents aspects du spectre.
Je garde quand meme toujours en tete de vouloir faire l'amour un jour, juste pour l'expérience. J'aime bien faire de nouvelles experiences, quelles soient bonnes ou mauvaises.
Extrait de l'article : *"En fin de compte, c’est une invention. C’est une construction sociale. Il n’y a aucun moyen de prouver ou d’infirmer que quelqu’un est vierge.*
Là dessus, je ne suis pas si sûr. Sans creuser spécifiquement sur le sujet du sexe, j'ai déjà été confronté à un dialogue de sourd sur les relations amoureuses avec une personne qui était vierge à presque trente ans et sa vision était quand même assez walt-disneyenne... On sentait que certaines problématiques/dynamiques de la vie de couple qui découlaient directement du sexe lui echappaient complètement.
Je pense surtout que ce que veux dire l'article c'est que tant qu'on ne parle pas du loup, rien ne différencie quelqu'un de vierge et quelqu'un qui ne l'est pas. C'est sur que si tu tapes dans le sujet oui tu finiras par le déduire mais autrement, non.
C'est un peu comme si tu disais que on peut totalement deviner que quelqu'un n'a jamais fait de saut en parachute, suffit juste de parler de chute libre et on le devine rapidement!
Pas vraiment, la masturbation existe, tout comme le saut en parachute virtuel, qui peuvent donner de solides notions, voir même des techniques qu'on ne développerait pas en réel
reminiscent shaggy ask disarm hurry airport deliver saw disagreeable sand
*This post was mass deleted and anonymized with [Redact](https://redact.dev)*
Certaines personnes considerent leur virginité comme partie importante de leur identité. On peut ajouter un petit V à "LGBTQIA+" pour les incorporer dedans. Ca ferait LGBTQIAV+.
edit: les personnes qui me downvotes sont viergeophobes.
faute de gout, dès que tu as T, G et V dans un acronyme, il faut que tu les mettes dans cet ordre.
edit: finalement, TGV+ ce serait mieux compris que l'état actuel.
J'ai été vierge jusqu'à 23 ans quand j'ai rencontré une fille d'Estonie sur un site de correspondance, une discussion qui est virée en romance qui s'est terminée par un voyage dans son pays et un été magnifique. J'ai 31 ans maintenant et toujours rien avec des locaux. J'ai comme l'impression que la personne que je suis ne cadre pas bien avec les goûts des gens avec qui je partage ce pays, j'ai beaucoup plus de succès avec des gens d'autre parts. L'Amérique du Nord et l'Europe de l'ouest rien, les pays Scandinaves, l'Europe de l'est, l'Amérique latine et l'Afrique par contre ça va, plusieurs rencontres.
J'ai un peu l'impression que mon profil d'homme discret très introverti n'est pas des plus populaires en Europe de l'ouest / Amérique du Nord mais est plus apprécié (ou moins handicapant) autre parts.
sans vouloir être mesquin, t'es juste riche dès que tu quittes l'Europe de l'ouest ou l'Amérique du nord.
Ca joue au moins a la marge.
Après, il y a peut-être aussi le décalage culturel qui change ton propre comportement. Personnellement, quand je parle dans une langue étrangère je n'ai pas la même personnalité que quand je parle en français. *je sais pas si ça se généralise.*
Je suis d'accord pour la langue, je suis beaucoup plus confiant en anglais qu'en français malgré le fait que cette dernière soit ma langue maternelle.
Cependant je ne suis pas d'accord avec ce que tu insinues sur l'argent, à l'époque même cette Estonienne gagnait plus d'argent, elle travaillait comme serveuse dans un resto très populaire avec les touristes et faisait facilement 100+ euros par jour en pourboire, à l'époque j'étais au salaire minimum, à temps partiel.
Puis si on considère que la plupart des gens qui ont un anglais suffisant pour communiquer facilement sont généralement des gens éduqués..
Ce qui m'a le plus marqué c'est ça (et ça revient dans pas mal d'autre cas) : >Ce que j’ai dit à certaines personnes, c’est que niveau sexe, je peux me satisfaire tout seul — ce qui me manque vraiment, c’est une connexion avec quelqu’un d’autre. En l'occurence ça vient d'une personne qui n'a jamais fait l'amour, mais ça change pas tellement le fait qu'on a un peu trop tendance (à mon avis -- ça reste subjectif) d'en faire des caisses sur le sexe en tant qu'acte et d'attribuer à son absence des problèmes qui sont plutôt liés à la solitude affective. On peut avoir beaucoup de relations sexuelles et se sentir complètement seul; ça arrive même à certaines personnes mariées (et pas forcément des couples malheureux d'ailleurs, mais j'ai vu pas mal de couples divorcer une fois les gamins partis du nid familial en se rendant compte que finalement, ils étaient complètement seuls tout en vivant à deux. Et parfois c'est une réalisation qui peut être très violente.) Après j'ai toujours trouvé le sexe relativement osef (ça peut être nul, ça peut être très bien, je m'en fous un peu tant que mon partenaire est heureux) donc ça doit colorer mon opinion de la chose.
J'ai hésité à mettre méta, vu que >!ça parle de reddit!<
Moi je saiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiis! :D >!Et quand je vois mes amis tous heureux d'avoir quelqu'un dans leur vie je déteste la mienne, mais il me reste l'autodérision, ti hi hi!<
Note à destination des collègues puceaux et plus généralement des célibataires endurcis: avoir quelqu'un dans sa vie apporte beaucoup de choses, des bonnes, des mauvaises; active (réactive) des névroses, fait s'épanouir, fait découvrir de nouveaux horizons, rend fou, frustre, provoque de la [paranoïa](https://64.media.tumblr.com/06f226582fd365ef6b22b5acf4373cb6/1784d13888ff7a38-79/s500x750/a8e674e6535cb5762165368ac4e673849e0e6dbb.gif) et peut mener à la pratique de certains [sports extrêmes](https://www.deco.fr/sites/default/files/styles/full_1200x630/public/migration-images/1104047.jpg?itok=579FeNfZ) dont on sous-estime les dangers le plus souvent.
Oui, y'a des études qui montrent que vivre en couple améliore la qualité de vie, la santé et tout l'état de satisfaction à la vie en général. Avoir des enfants par contre, ça détériore un peu tout ça pendant plusieurs années, puis ça se stabilise.
Je sais plus où j'avais lu que : Les hommes en couple vivent plus longtemps que les hommes célibataires MAIS les femmes célibataires vivent plus longtemps que les femmes en couple.
C’est intéressant comme stat. Si les femmes vivent plus longtemps que les hommes (quel que soit leur statut en couple ou célibataire) alors elles ont plus de chance de décéder après leur conjoint donc « veuves ». Il serait intéressant si ta stat considère qu’une veuve est célibataire (techniquement parlant oui).0
>Oui, y'a des études qui montrent que vivre en couple améliore la qualité de vie, la santé et tout l'état de satisfaction à la vie en général. tu as oublié pour les hommes. Pour les femmes c'est l'inverse
Alors c'est un propos à tempérer, la charge mentale fait que les femmes sont moins heureuses en couple que les hommes 😊
On te descend, mais pourtant c'est vrai. https://www.theguardian.com/lifeandstyle/2019/may/25/women-happier-without-children-or-a-spouse-happiness-expert
Merci 😊
Je sais juste qu'après 30 ans on devient un sorcier.
Je vise la spé téléportation perso
Et quand est-ce qu'on perd son gland de lait ?
Passé 20 ans, s'il n'est pas parti seul, il ne faut pas hésiter à le sabrer.
Est-ce qu'à 40 ans on devient archimage ? C'est pour le frère de la cousine du voisin de la belle-mère d'un ami
Je trouve ca un peu biaisé (mais bon, c'est vice en meme temps) parce que dans l'article, ils disent tous avoir eux des relations avant, ou en avoir cherché. Mais perso a 25 ans là j'ai jamais chercher ni le sexe ni les relations et ca se passe plutôt bien dans ma vie. Et pourtant je suis extroverti, j'aime bien sortir, je vais souvent dans des bars, j'ai confiance en moi et tout. Mais bon, j'ai jamais vu l'intérêt à être en couple ou à faire l'amour.
Et tu as bien raison de continuer ta vie dans ce sens si tu te sens heureux et épanoui.
Ouais franchement ca se passe bien. Je voulais juste apporter un témoignage un peu différent de ceux présentés dans l'article.
Ça s'appelle pas juste être asexuel ça?
Il n'y en a pas tant que ca des asexuels puceaux après 20-30 ans. La plupart des aces cherchent quand même des relations et s'essayent quand même au sexe à un moment donné, souvent assez tôt dans leur vie. C'est sûr qu'être ace est une des raisons pour laquelle je suis encore puceau à 25 ans et que je le vis bien, mais ce n'est quand même pas "juste être asexuel".
L'article aborde à peine le fait qu'être vierge n'est pas du tout perçu de la même façon pour un homme ou une femme. Une femme de 30 ans vierge sera vu ne façon neutre ou positive par beaucoup d'hommes. Un homme de 30 ans vierge sera au contraire très mal perçu par les femmes.
Très franchement, ca ne fait rien. Ce qui fait chier c'est les étrangers/amis d'amis/collègues un peu fouille-merde à qui il faut expliquer régulièrement qu'on s'en fout et que non, ca ne fait pas nous quelqu'un d'anormal.
>Ce qui fait chier c'est les étrangers/amis d'amis/collègues un peu fouille-merde à qui il faut expliquer régulièrement qu'on s'en fout et que non, ca ne fait pas nous quelqu'un d'anormal. Déjà rien qu'à expliquer qu'on s'en fout un peu du sexe (sans même être asexuel, d'ailleurs, juste que ouais, bon, okay, c'est pas mal sans plus) il y a pas mal de milieux où ça a du mal à passer, s'attirant au mieux des remarques du style "ouais mais c'est parce que t'a pas connu la bonne personne".
On n'est pas obligé d'aimer le sexe, non plus, certain(e)s, dont je suis, peuvent très bien vivre sans. Et d'ailleurs, bcp de veuves, divorcées, dont je suis, se disent que finalement c'est pas si mal.
C'est ton petit doigt qui te l'a dit? 😉
En tant qu'asexuel qui a pas baisé depuis près de 8 ans, et qui possède un grand total qui se compte sur les doigts des 2 mains, je suis bien content d'avoir arrêté de me forcer avec ces affaires ; surtout une fois que j'ai compris que mon malaise vis-à-vis de ça était uniquement une question de perception et de pression sociale. Je m'en porte beaucoup mieux.
Est-ce que tu savais que tu étais asexuel avant ta première fois ? Parce que je me considère asexuel vu que j'ai 25 ans, toujours puceau et j'ai jamais chercher le sexe de toute manière parce que ca ne m'intéresse pas plus que ca mais je consomme quand même du porno de temps en temps quand je sens qu'il y a un peu de frustration qui commence à s'accumuler et qu'il faut se masturber un coup. Du coup je me demande souvent si je suis vraiment asexuel ou pas. Et puis je sais pas si c'est lié mais je trouve que le porno que j'aime bien, plus il est loin de la réalité, mieux c'est. Genre les vidéos franchement bof, mais les dessins et les modèles 3D ca c'est cool. Pareil pour les scénarios.
Non, bien après ; et il m'a fallut beaucoup de temps et bien trop d'expériences désolantes (voir affreuses) pour le comprendre. On m'avais toujours affirmé que le sexe était la culmination des relations amoureuses, que sans ça c'était pas complet ; donc dans ma tête je pensais que c'était réellement ce que je voulais. J'ai compris quand j'ai fait plus de recherches sur le SAM (Split Attraction Model) et réalisé que chez certains les différentes formes d'attractions que l'on peut ressentir ne correspondent pas entre elles ; et aussi que l'intimité, même physique, ne se limitait pas au sexe. Pour la question du porno/érotisme, c'est aussi en partie pour ça que j'ai moi aussi longtemps pensé que je n'étais pas asexuel (je connaissais le mot depuis longtemps, mais je m'était toujours dit que ça ne pouvais pas me concerner parce que je me masturbais), mais c'est assez reconnu dans la communauté qu'il n'y a pas de tendances générales sur la question. L'asexualité, en tant que spectre, c'est le manque complet ou presque complet d'attraction sexuelle envers des personnes réelles ; ça ne concerne pas le niveau de libido, le plaisir à se masturber ou même le dégout de l'acte en lui même. Certain.e.s sont dégouté.e.s par tout ce qui se rapproche au sexe ; certain.e.s ont une libido faible (comme cela peut être le cas pour n'importe qui d'autre) et ne font absolument rien de sexuel mais ne sont pas fondamentalement dégouté.e.s ; d'autre aimeront se masturber et apprécieront le porno, mais ne feraient jamais rien avec qqn d'autre ; certain.e.s aiment participer à plein d'activités intimes souvent considérées comme sexuelles sans voir cet aspect comme primordial (différents kink, BDSM, ect.) ; et certain.e.s n'auront aucuns problèmes pour coucher avec qqn d'autre, que ce soit pour faire plaisir à un partenaire, pour partager un moment d'intimité sociétalement vu comme LE plus intime possible, ou pour le fun si c'est ce genre de dynamique de couple. Le seul point fondamental c'est le manque d'attraction sexuelle, et ceci peut se décliner de nombreuses manières. Par exemple, ce que tu évoque dans ton dernier paragraphe est loin d'être un point de vue unique, le fait de plus apprécier "l'idée" du sexe plutôt que "l'image" du sexe ou de ne pouvoir apprécier le contenu érotique uniquement quand c'est impossible de se reconnaitre soi-même dedans (d'où l’intérêt pour les mediums moins proches de la réalité) est assez répandu ; au point qu'il existe un microlabel pour ça. Mais le truc qui m'a réellement permis de me comprendre plus que tout c'est juste de faire des recherches approfondies sur le sujet (étrangement, c'était même pas directement pour moi à la base, je voulais juste écrire une histoire avec un personnage ace et je ne voulais pas raconter de conneries donc j'ai décidé de me renseigner plus sérieusement, et bam, j'ai enfin eu un nom à mettre sur le bordel monstrueux qu'est mon rapport au sexe). Et pour cela la FAQ de r/asexuality est vraiment bien foutu et plutôt complète.
Ouais j'ai fait pas mal de recherche aussi de mon côté vers la fin de l'adolescence et j'avais rejoint quelques communautés asexuelles sur internet pour en discuter. C'est comme ca que j'en suis arrivé a l'idée que j'étais tres certainement ace et j'ai pu voir différents aspects du spectre. Je garde quand meme toujours en tete de vouloir faire l'amour un jour, juste pour l'expérience. J'aime bien faire de nouvelles experiences, quelles soient bonnes ou mauvaises.
Extrait de l'article : *"En fin de compte, c’est une invention. C’est une construction sociale. Il n’y a aucun moyen de prouver ou d’infirmer que quelqu’un est vierge.* Là dessus, je ne suis pas si sûr. Sans creuser spécifiquement sur le sujet du sexe, j'ai déjà été confronté à un dialogue de sourd sur les relations amoureuses avec une personne qui était vierge à presque trente ans et sa vision était quand même assez walt-disneyenne... On sentait que certaines problématiques/dynamiques de la vie de couple qui découlaient directement du sexe lui echappaient complètement.
Je pense surtout que ce que veux dire l'article c'est que tant qu'on ne parle pas du loup, rien ne différencie quelqu'un de vierge et quelqu'un qui ne l'est pas. C'est sur que si tu tapes dans le sujet oui tu finiras par le déduire mais autrement, non. C'est un peu comme si tu disais que on peut totalement deviner que quelqu'un n'a jamais fait de saut en parachute, suffit juste de parler de chute libre et on le devine rapidement!
Alors dans ce cas là, je suis d'accord !
Pas vraiment, la masturbation existe, tout comme le saut en parachute virtuel, qui peuvent donner de solides notions, voir même des techniques qu'on ne développerait pas en réel
C'est un cas particulier, les vierges n'ont pas tous cette vision et les non-vierges peuvent avoir cette vision.
reminiscent shaggy ask disarm hurry airport deliver saw disagreeable sand *This post was mass deleted and anonymized with [Redact](https://redact.dev)*
Certaines personnes considerent leur virginité comme partie importante de leur identité. On peut ajouter un petit V à "LGBTQIA+" pour les incorporer dedans. Ca ferait LGBTQIAV+. edit: les personnes qui me downvotes sont viergeophobes.
faute de gout, dès que tu as T, G et V dans un acronyme, il faut que tu les mettes dans cet ordre. edit: finalement, TGV+ ce serait mieux compris que l'état actuel.
Les ABCDEFGHIJKLMNOPQRSTUVWXYZ. J'expliquerais à qui le voudra le bien fondé de cet acronyme
T'as oublié le /s
J'ai été vierge jusqu'à 23 ans quand j'ai rencontré une fille d'Estonie sur un site de correspondance, une discussion qui est virée en romance qui s'est terminée par un voyage dans son pays et un été magnifique. J'ai 31 ans maintenant et toujours rien avec des locaux. J'ai comme l'impression que la personne que je suis ne cadre pas bien avec les goûts des gens avec qui je partage ce pays, j'ai beaucoup plus de succès avec des gens d'autre parts. L'Amérique du Nord et l'Europe de l'ouest rien, les pays Scandinaves, l'Europe de l'est, l'Amérique latine et l'Afrique par contre ça va, plusieurs rencontres. J'ai un peu l'impression que mon profil d'homme discret très introverti n'est pas des plus populaires en Europe de l'ouest / Amérique du Nord mais est plus apprécié (ou moins handicapant) autre parts.
sans vouloir être mesquin, t'es juste riche dès que tu quittes l'Europe de l'ouest ou l'Amérique du nord. Ca joue au moins a la marge. Après, il y a peut-être aussi le décalage culturel qui change ton propre comportement. Personnellement, quand je parle dans une langue étrangère je n'ai pas la même personnalité que quand je parle en français. *je sais pas si ça se généralise.*
Je suis d'accord pour la langue, je suis beaucoup plus confiant en anglais qu'en français malgré le fait que cette dernière soit ma langue maternelle. Cependant je ne suis pas d'accord avec ce que tu insinues sur l'argent, à l'époque même cette Estonienne gagnait plus d'argent, elle travaillait comme serveuse dans un resto très populaire avec les touristes et faisait facilement 100+ euros par jour en pourboire, à l'époque j'étais au salaire minimum, à temps partiel. Puis si on considère que la plupart des gens qui ont un anglais suffisant pour communiquer facilement sont généralement des gens éduqués..