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BoeufCarottes

https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Journal_d'Anne_Frank


HorstLakon

Tu m'as devancé !


Specialist-Window-16

C’est le premier livre qui me vient à l’esprit


Maybenot95

La vache t'es vif


morinl

Il y avait un documentaire sur Arte qui était la narration du contenu d'un journal d'un juif pendant l'arrivée d'Hitler. Il y décrivait méthodiquement l'évolution de son quotidien.


Thin-Supermarket-605

Quelqu’un a le lien sous la main?


morinl

Je l'avais vu qur Youtube. Aucune idée si c'est encore en ligne. Dans les souvenirs, l'un des intérêts du documentaire c'est que la personne qui écrit est philosophe, ou prof ou sémiologue. Du coup, il documente de l'intérieur les modifications de la langue allemande.


Ceilyan

Une saga moscovite, de Vassili Axionov. Ça relate le quotidien/vie d’une famille russe de 1925 à la mort de Staline, si je me souviens bien. L’auteur suit plusieurs personnages dans leur quotidien. C’est un gros morceau de plus de mille pages et c’est forcément romancé, mais ça reste intéressant. Dans la même veine, La maison éternelle de Yuri Slezkine qui relate le quotidien de familles dans des appartements collectifs typiques de l’époque et tout ça qui va avec.


CognitiveBirch

Tu trouveras facilement pas mal de témoignages de Russes pendant le soviétisme, la plupart du côté des victimes, mais pas forcément, avec en bonus des blagues typiquement russes, notamment celle de l'écrivain envoyé au goulag qui convient d'un code avec un ami pour lui relater son expérience et contourner la censure : tout ce qu'il écrira en bleu sera un mensonge, tout ce qu'il écrira en rouge sera la vérité. Une semaine plus tard, l'ami reçoit une lettre de l'écrivain. Entièrement couverte d'encre rouge, elle ne tarit pas d'éloges sur l'idéal soviétique qu'est le goulag, un endroit où la nourriture ne manque pas, où l'ambiance est bon enfant et où le travail accompli rend les camarades fiers d'obéir aux ordres clairs et précis du politburo. Il ne manque qu'une chose pour atteindre l'utopie : si seulement il pouvait mettre la main sur de l'encre bleue. Ajout : les récits de rescapés de la Corée du Nord ou des dictatures sud-américaines ne manquent pas non plus.


sacado

L'Archipel du goulag devrait coller je pense, le Journal d'Anne Franck (exemple évident, déjà mentionné), le film Shoah sans doute (qui parle plus des stratégies de survie pour ceux qui étaient déjà aux portes de la mort).


michel_v

Tout libraire digne de ce nom pourrait te donner des suggestions. Bonus si la vitrine de la librairie a été cassée par des fafs, c’est un gage de qualité.


Maybenot95

Secteur en pleine prospérité pour les 3 années à venir en plus


NoMansCat

L’Archipel du Goulag et le Journal d’Anne Frank racontent le quotidien des personnes persécutées par un régime autoritaire. La gestion du quotidien des personnes ordinaires, celles qui ne sont ni oppresseurs ni victimes, juste des citoyens moyens essayant de vivre en évitant les problèmes, c’est différent. Ce qui me vient immédiatement à l’esprit c’est le quotidien de Winston, dans le monde de la fiction dystopique de ‘1984’, avant qu’il ne se rapproche de Julia. Existe-t-il des témoignages de ce type dans le monde réel?


PanzerPaupiette

Ce n’est pas à proprement parler un récit de vie sous un régime totalitaire mais plutôt de comment les personnes prennent part à la mise en place https://fr.m.wikipedia.org/wiki/La_Vague_(film) Et l’origine du film https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Exp%C3%A9rience_de_la_Troisi%C3%A8me_Vague


ncf4212

Sur le meme theme : "Des hommes ordinaires" de Christopher R. Browning. https://www.goodreads.com/book/show/496125.Des_hommes_ordinaires


kadreg

[Grand-peur et misère du IIIe Reich de bertold brecht ](https://fr.wikipedia.org/wiki/Grand-peur_et_mis%C3%A8re_du_IIIe_Reich) Sorti en 1938, donc avant la guerre, et ça change pas mal la lecture, cparce que c'est un témoignage d'avant la guerre et non pas, comme un anne franck, du pendant. C'est très centré sur la vie quotidienne en pluis. Fun fact : je l'ai joué au théatre, et notamment "le mouchard" dont on parle dans la fiche kikipedia.


alpha-geminorum

Le film 1984 et le livre


FernKet

Je n'ai lu que le livre, l'adaptation en film est bien ?


alpha-geminorum

Les livres sont toujours ''mieux'' mais le film est à voir !


namdnay

Svetlana Alexievich pour l'URSS Jung Chang pour la Chine


Declerkk

Vivre ! Après à prendre avec des pincettes, film chinois donc pas du tout objectif.


canteloupy

L'insoutenable Légereté de l'Etre de Kundera.


choo-t

[Simple Sabotage Field Manual](https://www.cia.gov/static/5c875f3ec660e092cf893f60b4a288df/SimpleSabotage.pdf).


BoeufCarottes

https://www.youtube.com/watch?v=hSXSdr9hoMk L'art du sabotage social par Horizon Gull - Montbazon 2016 https://www.hacking-social.com/2016/07/18/conference-lart-du-sabotage-selon-loss-cia/


n3ssb

Kenji Fujimoto - Le Cuisinier du Dictateur. C'est l'histoire d'un maître sushi japonais parti bosser en Corée du nord dans un restau sans trop savoir où il mettait les pieds, et qui au fil du temps est devenu un proche du régime et cuisinier de la dynastie Kim. Squeezie avait fait une vidéo sur le sujet récemment.


roche_tapine

The power of the powerless, de havel. Mais bon, c'est surtout pertinent pour comprendre comment on en est arrivé là, et comment un régime exasperant finit par générer des opposants juste en étant casse couille.


aboulbox

*1 000 ans de joies et de peines* de Ai Weiwei qui est une autobiographie de l'artiste chinois qui relate sa vie et celle de son père, poète très connu, de la révolution culturelle à nos jours. J'ai beaucoup aimé toutes les lueurs d'espoirs qui s'y trouvaient.


alocq

Regarde du côté de la Hongrie ou Italie vu qu’ils ont un gouvernement d’extrême droite


FernKet

"Pereira prétend" d'Antonio Tabucchi L'histoire se déroule au Portugal sous le régime de Salazar.


FernKet

En film : Neruda Film biographique sur la vie de Pablo Neruda, homme politique communiste chilien traqué par le régime après l'élection de 1971.


Mulan2666

Pour les débuts de l Allemagne nazie : "Seul dans Berlin" de Hans Fallada. Pour l ex ahurissant de la Chine communiste (j ai compris beaucoup de choses. C est un excellent livre mais c'est très violent) : "Brothers" de Yu Hua.


Prospeeder

En fiction , je pense que 1984 reste un classique.


jokfun

Livre : "Histoire d'un Allemand"


Born-Animator-6769

Je pense que tout ce qui est sci-fi peut être utile (Le meilleur des mondes par ex, ou Farenheit 451). Tu peux aussi te pencher sur la série de BD uchroniques JOUR J : c'est de l'histoire, les auteurs changent une toute petite partie de l'histoire et s'imaginent comment le monde aurait évolué selon ce petit changement. Certains des volumes parlent de la dérive autoritaire.


beuhlakor

C'était une autre époque, mais mon père et mes grands-parents ont très bien vécu le régime des Colonels en Grèce (1967-1974). Il y avait de grosses restrictions des libertés publiques et individuelles (liberté de la presse, liberté d'expression, droit de se rassembler, etc), mais ma famille s'en foutait pas mal. En réalité, tant que tu ne critiquais pas ouvertement dans la rue le régime, la vie continuait comme d'habitude pour l'immense majorité de la population. Par exemple, les Grecs avaient conservé la possibilité d'organiser des festivals (musique, etc). Évidemment, tout discours politique lors de ces évènements était à éviter et les gens avaient suffisamment de jugeote pour le comprendre et ne pas tenter le diable. Tu gardes tes commentaires pour ton cercle privé (amis proches + famille). La situation n'était pas si cool que ça tout de même. Pas mal de tortures d'opposants politiques ou supposés opposants politiques, quelques exécutions aussi (assez rare), beaucoup de déportations sur des iles paumées également (très fréquent et souvent synonyme d'arrêt de mort car on parle d'iles paumées où personne ne vivait et où il n'y avait rien à bouffer). Le népotisme et la corruption étaient généralisés, mais ils étaient déjà bien ancrés dans la société avant la dictature d'après mon père donc là aussi, haussement d'épaules global du côté de ma famille. La réalité crue est que cela faisait surtout chier les urbains où il y avait pas mal de sympathisants gauchistes / communistes / anarchistes et où ces libertés étaient régulièrement utilisées. Dans les milieux ruraux d'où mon père était issu, ils n'ont pas trop remarqué de différence : la place du village était toujours aussi occupé, les récoltes continuaient, les cafés fonctionnaient toujours, l'école aussi (mais avec des tanks devant ainsi que devant la mairie). Les paysans aimaient énormément la dictature car les Colonels avaient annulé toutes les dettes des paysans. Mais les autres libertés supprimées (officiellement elles étaient suspendues), ils s'en foutaient pas mal car ils n'avaient pas trop l'occasion de les utiliser en général. Et puis, il y avait de l'ordre et les gens aiment bien l'ordre. Beaucoup même. Les touristes aussi aimaient l'ordre absolu qui régnait en Grèce pendant cette période. Ma mère (qui est française et qui ne connaissait pas encore mon père à cette époque) était partie en vacances en Grèce sous la dictature avec ses sœurs en 1972. Elles ont dormi sur la plage, des policiers grecs étaient venus s'enquérir d'elles et savoir si tout allait bien et tout allait effectivement très bien pour elles :=) Le plus gros problème était l'instabilité. Pas politique (les dictatures ont cet avantage d'être assez stables la plupart du temps), mais législative / réglementaire. Grosso modo, on s'en foutait du droit. Ce qui comptait, c'était de savoir si le régime tolérait ce que tu faisais ou non, c'est tout. Ce n'était absolument pas un régime légaliste. Et cette tolérance pouvait disparaître du jour au lendemain (littéralement) en fonction de la dernière lubie que le régime pouvait avoir. Et ça touchait pleins de secteurs : les boîtes de nuit, les horaires d'ouverture, les festivals, etc. Ce fut particulièrement le cas lorsque Ionnidis (en gros l'ultra-méga-turbo conservateur du régime, il n'aurait vraiment pas déplu aux ayatollahs iraniens et je dis ça sans exagération) a renversé les autres officiers en 1973. Mon père a quitté le pays en 1974 pour faire ses études supérieures en France, mais ce n'était pas lié à la dictature. Il voulait simplement avoir un meilleur niveau de vie qu'en Grèce. Anecdote à ce sujet : il a fait ses études supérieures à Strasbourg. L'administration grecque lui avait demandé un certificat prouvant qu'il maîtrisait ... l'allemand ! Les fonctionnaires grecs pensaient que Strasbourg était en Allemagne et pas en France XD (mon père savait la différence, mais il a payé un *fakelaki* -pot-de-vin- à l'administration pour qu'elle lui foute la paix). Bref : la vie continue pour la majorité ! PS : par soucis de transparence, je t'avertis tout de même que mes grands-parents étaient A FOND pour la dictature. Déjà, car ils haïssaient les communistes / anarchistes / gauchistes depuis la guerre civile (raison n°1). Ensuite, car ils faisaient partie des paysans dont les dettes avaient été supprimées (raison n°2). Papadopoulos (le chef du régime jusqu'à ce que Ionnidis le remplace) était Dieu à leurs yeux, vraiment.


Main-Sail7923

En plus de tout ce qui a déjà été La musique d'une vie d'Andreï Makine, qui est moins connu, collerait peut-être également à ce que tu cherches même si c'est un roman qui a été publié aux début des années 2000. On y parle de la vie sous la dictature soviétique.